Le Président de la République au Sommet de l’Union africaine : « Nous devons redoubler d’efforts pour réaliser une révolution éducative en Afrique

S.E. M. Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, Président de la République islamique de Mauritanie, Président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine a exprimé sa profonde appréciation et sa gratitude aux dirigeants africains pour son choix à la présidence de l’Union africaine.

Dans son discours d’ouverture de la 37e session de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, samedi à Addis-Abeba, il s’est dit reconnaissant pour cet honneur, et conscient de l’ampleur des lourdes responsabilités qu’il implique, en particulier dans cette circonstance critique et sensible que traversent notre continent et le monde en général.

Son Excellence a souligné la nécessité de redoubler d’efforts pour réaliser une révolution éducative en Afrique qui offre à ses enfants des possibilités d’éducation, de formation et de développement des compétences sur une base continue, et contribue à libérer les énergies des femmes africaines créatives, à les autonomiser et à renforcer leur participation effective au leadership dans diverses voies de développement.

Voici le texte intégral de ce discours:

« Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux Qu’Allah bénisse le plus honorable des messagers

• Majestés, Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement, Chers collègues,

• Mesdames et Messieurs les Chefs de Délégations

• Mesdames et Messieurs les Ministres

• Monsieur le Président de la Commission de l’Union africaine

• Monsieur le Secrétaire général de la Ligue des États arabes

• Secrétaire général des Nations Unies • Mesdames et Messieurs les Représentants Organisations internationales

• Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs

• Mesdames et Messieurs,

D’emblée, en votre nom et en mon nom personnel, je voudrais exprimer nos remerciements au Gouvernement et au peuple de la République fédérale d’Éthiopie pour l’accueil fraternel et l’hospitalité qu’ils nous ont toujours réservés à l’occasion de nos différents sommets dans cette belle capitale africaine.

Cette belle ville est le berceau de la première expression institutionnelle de notre volonté commune d’union et d’intégration née des visions et de la forte détermination des pères fondateurs, clairement incarnées par les paroles du défunt Président Mokhtar Ould Daddah dans son discours lors de la session inaugurale en 1963 : « Nous sommes au centre de l’attention du monde entier, en particulier de nos peuples africains, et le plus grand crime que nous puissions commettre contre ces peuples est d’échouer ». Fin de citation.

Il croyait en la nécessité de promouvoir l’action africaine commune, fermement convaincu que son pays, qui constitue un lien, historiquement et culturellement, entre le sud et le nord du continent, devait être l’un des piliers de cet édifice africain naissant. Permettez-moi de vous exprimer, chers collègues, ma reconnaissance et ma profonde gratitude pour la confiance que vous m’avez accordée, et en particulier à mes frères et amis, les dirigeants de l’Afrique du Nord, qui, comme vous venez tous de le faire, m’ont fait l’honneur de me choisir pour mener à bien cette noble tâche au service de notre Union.

Bien que reconnaissant et profondément touché par cet honneur, je suis pleinement conscient des énormes responsabilités qu’il implique, en particulier en ce moment critique et sensible que traversent notre continent et le monde en général.

J’assumerai cette responsabilité dans le cadre d’une concertation constante et d’une coordination étroite avec vous, tous.

Je félicite également mon frère et ami, Son Excellence M. Azali Assoumani, Président de la République-Unie des Comores, pour ses qualités exceptionnelles de leader et pour ses efforts louables visant à pousser notre Union vers la réalisation des aspirations des peuples africains, appréciant, en même temps, le rôle constructif joué par Son Excellence M. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine et son équipe ainsi que les autres organes de l’Union africaine afin d’élever le niveau de sa performance, de son efficience et de son efficacité.

Mesdames et Messieurs, Chers collègues;

Ce à quoi aspiraient les Pères fondateurs, c’est, en substance, ce que nous avons construit ensemble l’Agenda 2063, qui se traduit par nos plans pour l’Afrique que nous voulons : « Une Afrique intégrée et prospère, gouvernée pacifiquement, dirigée par ses citoyens, et une force dynamique sur la scène internationale ».

Il est bien connu que les chances de succès des plans et des stratégies conçus pour atteindre cet objectif ultime sont subordonnées à un investissement efficace dans les ressources humaines, qui permet une éducation complète et de haute qualité, ouverte à la science et à la technologie.

L’adoption d’une «éducation africaine qui accompagne le XXIe siècle : construire des systèmes éducatifs résilients pour accroître l’accès à une éducation inclusive, durable, de qualité et pertinente en Afrique comme thème cette année, est un choix particulièrement pertinent. L’éducation est le point de départ de toute action de développement durable, et un puissant tributaire de la sécurité et de la stabilité et un moyen d’acquisition et de développement de compétences qui ouvrent des perspectives d’emploi convenables et réduisent les cycles du chômage, de la pauvreté et de la précarité.

Permettez-moi, chers collègues, de me concentrer ici sur les jeunes, qui représentent actuellement environ 62 % de la population africaine. La perte de notre jeunesse est la perte de notre continent et la jeunesse non éduquée est une jeunesse perdue.

La scène qu’offre des millions de jeunes Africains, dépourvus de compétences de base, sans emploi dans leur pays ou entassés dans des bateaux de la mort, sur diverses routes migratoires irrégulières, en raison de l’obstruction des perspectives d’une vie décente et du manque de participation active à la construction de leurs patries, est déchirante et souligne l’urgence de révolutionner nos systèmes éducatifs.

Notre continent est à la traîne dans la réalisation du quatrième objectif de développement durable, en raison du manque d’accès à nos systèmes éducatifs, des taux élevés d’abandon scolaire, de l’absence de qualité de l’éducation et de la formation et de leur adéquation aux différents défis auxquels nous sommes confrontés.

Il n’est pas acceptable que plus de 17 % de nos enfants ne soient pas scolarisés à l’école primaire, ni que 75 % de nos jeunes du secondaire ne soient pas en mesure de posséder des compétences à ce stade.

Nous tous, gouvernements, sociétés civiles et acteurs de divers domaines, devons redoubler d’efforts de sensibilisation et mobiliser des ressources humaines, techniques et financières pour opérer une révolution éducative qui offre à toutes nos filles et à tous nos fils des opportunités d’éducation continue, de formation et de développement des compétences, et contribue à libérer les énergies créatrices des femmes africaines, à les autonomiser et à renforcer leur participation effective au leadership dans les différents processus de développement.

Dix ans se sont écoulés depuis l’adoption de notre premier plan décennal dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2063, qui sert de base à l’élaboration des plans de développement à moyen terme des États membres, des communautés économiques régionales et des organes de l’Union africaine.

Dix années au cours desquelles les circonstances régionales et internationales n’ont pas été favorables, les crises sanitaires, environnementales, économiques et sécuritaires successives et souvent simultanées ayant exacerbé, avec leurs effets négatifs, l’ampleur des défis auxquels le continent est confronté, créant ce faisant, de forts obstacles, qui ont souvent entravé et ralenti la réalisation des progrès espérés dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063.

Cependant, des progrès prometteurs ont été réalisés dans plusieurs domaines, tels que les progrès dans le processus de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), avec l’achèvement réussi de la première phase, l’entrée en vigueur des Protocoles sur le commerce des marchandises, le commerce des services et le règlement des différends, l’avancement des négociations sur la deuxième phase des protocoles sur l’investissement, les droits de propriété intellectuelle et la politique de concurrence à un rythme acceptable, ainsi que le lancement sérieux du Livre des tarifs électroniques de la ZLEC, de son Guide des règles d’origine et de son Initiative commerciale.

Des progrès encourageants ont également été accomplis dans les domaines des infrastructures numériques, routières et électriques, ainsi qu’en matière de libéralisation de l’espace aérien, avec l’adhésion de 37 pays au système du marché unique de l’aviation continentale (CONCOM), en plus du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, au Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et de la réforme institutionnelle.

La présence du continent dans les institutions internationales s’est également renforcée, notamment avec son entrée en tant que membre permanent du G20.

Mesdames et Messieurs, chers collègues;

Il est toujours urgent de réformer l’Organisation des Nations Unies afin de renforcer la présence de notre continent dans ses instances dirigeantes en obtenant un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies. En votre nom et avec votre soutien, je m’efforcerai d’intensifier les efforts sur ces différentes pistes, ainsi que sur la réforme du système de coopération multilatérale et des organismes publics d’appui au développement, afin de créer un nouveau pacte sur le financement du développement qui soit plus flexible, durable et plus rapide pour permettre l’accès au financement, d’une manière qui n’aggrave pas le problème de l’endettement.

Je ne peux que saluer les efforts précieux déployés par la Banque africaine de développement dans ce contexte.

J‘œuvrerai également avec vous à la promotion d’un système international multilatéral plus équilibré, équitable et inclusif pour les pays les moins avancés, dans lequel notre continent a une voix et une capacité d’influence effective.

Le système international, dans sa forme actuelle, est marqué par de nombreuses injustices et mesures plus ou moins lourdes, souvent aux dépens des pays les plus faibles et les moins avancés, comme c’est souvent le cas pour les enjeux et les droits des pays de nos continents.

Il suffit de se rendre compte de la nécessité de réformer ce système international en examinant les tueries et les destructions qui ont lieu dans la bande de Gaza et les violations des principes de la légitimité internationale et des droits de l’homme, ainsi que la réticence de la communauté internationale à accorder le poids nécessaire pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat, à apporter de l’aide et à procéder à l’établissement d’une solution globale et durable qui garantisse le droit inhérent des Palestiniens d’établir leur État indépendant, avec El Qods -Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes de la légitimité internationale.

Soit dit en passant, je suis fier des positions de l’Union africaine qui rejette l’injustice, défend des causes justes et adhère au droit international et au droit international humanitaire, en particulier en ce qui concerne la cause palestinienne.

Mesdames et Messieurs,

Malgré les progrès accomplis ici et là dans certains domaines, la lenteur et l’affaiblissement de nos efforts pour mettre en œuvre les sept aspirations que sont les objectifs de l’Agenda 2063 restent lente voire au point mort.

Ainsi, dans le cadre du plan décennal 2024-2034, tous nos efforts doivent être concentrés sur la résolution de la crise et de la détérioration de la situation à plusieurs niveaux sur notre continent africain. Plus de 600 millions d’Africains n’ont toujours pas accès à l’électricité au XXIe siècle.

Notre continent abrite plus de 50 % de l’extrême pauvreté mondiale, possède 25 % des terres arables mondiales et ne contribue qu’à 10 % de la production agricole mondiale, ce qui menace de continuer à détériorer sa sécurité alimentaire. Et l’on sait qu’il n’y a pas de souveraineté sans systèmes alimentaires efficaces, forts et durables, comme l’a révélé la crise russo-ukrainienne, qui a mis en évidence notre résilience limitée en raison de la perturbation des chaînes d’approvisionnement.

En somme, notre continent est confronté à un étrange paradoxe, qui se traduit par dans la grande disparité entre son énorme potentiel en termes de ressources humaines jeunes, sa situation stratégique et ses inépuisables ressources naturelles qui le qualifient d’oasis de sécurité, de paix et de prospérité, et sa réalité concrète, souvent marquée par la pauvreté et la vulnérabilité.

Pour surmonter ce paradoxe, nous sommes tenus de mobiliser toutes les énergies et toutes les ressources pour assurer la mise en œuvre rigoureuse et efficace du deuxième plan décennal 2024-2034.

Les rapports qui seront présentés par mes frères, les Présidents, ainsi que le diagnostic et les recommandations utiles qu’ils contiendront sur l’achèvement du processus de mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine et l’exécution du programme d’infrastructures dans sa deuxième édition PIDA 2, sur le projet de renforcement des capacités agricoles et le projet de marché continental de l’électricité constitueront une forte impulsion pour la mise en œuvre du deuxième plan décennal.

La mise en œuvre de la réforme institutionnelle et organisationnelle des organes de l’Union sera un levier essentiel pour la mise en œuvre de ce plan.

Il va sans dire que l’efficacité de la mise en œuvre de ce deuxième plan décennal dépend de notre capacité à impliquer fortement et efficacement le secteur privé dans la mise en œuvre de ses différents axes.

Mesdames et Messieurs, chers collègues,

L’un des plus grands défis auxquels notre continent est confronté est la propagation des tensions, des conflits armés et des groupes terroristes, qui menacent constamment les entités étatiques en détruisant la sécurité et la stabilité, en démantelant les tissus sociaux, en entravant les efforts de développement et en portant gravement atteinte aux conditions de vie de la population.

La région du Sahel est l’une des régions de notre continent les plus exposées à ces menaces, que nous devons ensemble, à l’unisson et en coordination efficace, nous atteler à prévenir.

Les pertes en vies humaines, la destruction des infrastructures et des systèmes économiques et sociaux causés par le terrorisme, les conflits civils et les guerres sur notre continent font de la lutte pour la sécurité et la paix la priorité des priorités.

Nous devons travailler ensemble à l’établissement d’une sécurité continentale collective en développant l’Architecture africaine de paix et de sécurité et ses divers mécanismes d’appui, tels que le Système continental d’alerte précoce, la Force africaine de réserve et d’autres, et en améliorant le niveau de coordination et de coopération au sein et entre les communautés économiques régionales.

Nous ne surmonterons pas les défis de sécurité individuellement, ni en cherchant à relever les défis de développement et les défis sociaux qui les alimentent. Nous devons construire une stratégie continentale globale qui tienne compte des dimensions sécuritaires, économiques, sociales et intellectuelles.

L’Afrique que nous voulons est celle qui se prend en charge et qui s’efforce de résoudre ses propres conflits, sans attendre que des solutions toutes faites arrivent, mais par le dialogue, la coordination et la créativité, elle parvient à des solutions adaptées aux défis auxquels elle est confrontée.

Il est vrai que nous avons besoin d’élargir et de diversifier les partenariats avec les différentes parties, mais d’une manière qui ne devienne pas un théâtre de compétition ou de règlement de comptes entre autres, nous souffrons souvent de crises et de bouleversements, économiques, sociaux et surtout sécuritaires.

Et parmi les facteurs qui ont assombri la scène sécuritaire continentale et l’ont rendue encore plus complexe les récents changements anticonstitutionnels qui ont affecté la stabilité institutionnelle, sociale et politique de bon nombre de nos pays.

Il ne fait aucun doute que notre Union a fait un effort important, à travers ses mécanismes juridiques, ses décisions et ses multiples déclarations, comme en Algérie en 1999, à Lomé en 2000, à Accra en 2022 et à Malabo en 2022, pour s’opposer à diverses formes de changements anticonstitutionnels, mais cela n’a pas empêché leur retour de manière inquiétante et inacceptable à la fois.

L’escalade des changements anticonstitutionnels constitue une violation sans précédent de la démocratie et une grave menace pour la stabilité des institutions sur le continent. Aussi, il est nécessaire de le souligner et sans hésitation aucune.

À cet égard, nous devons faire un plus grand usage de nos propres mécanismes de règlement des différends, en donnant toujours la priorité à la concertation pour surmonter nos difficultés et apporter des solutions appropriées à nos différends, sans ingérence extérieure, conformément au principe de la solution des problèmes de l’Afrique par les Africains eux-mêmes.

Cette réalité exige de chacun d’entre nous d’œuvrer à consolider les principes de l’État de droit et à établir de véritables démocraties qui assurent un transfert pacifique et harmonieux du pouvoir dans un cadre de stabilité et de transparence.

Cela nécessite de notre part de pacifier la vie politique, de surmonter les différences sociales et les rivalités ethniques par le dialogue et le consensus, et d’améliorer le niveau de gouvernance sociale, économique et politique en général.

Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est de nous inspirer de l’ancienne sagesse africaine, de l’esprit de dialogue et de concertation et de la recherche constante de solutions de compromis dans l’administration et la gestion des différentes questions afin d’élaborer de nouvelles formules qui rétablissent le calme et la paix de la vie sociale et politique.

De même que nous devons améliorer la gouvernance économique, sociale et politique, nous devons également améliorer la gouvernance environnementale, car malgré notre faible contribution continentale aux émissions de gaz à effet de serre, nous sommes les plus touchés par le changement climatique qui en résulte et ses conséquences, telles que les inondations, la désertification, la sécheresse et la détérioration de l’équilibre des écosystèmes continentaux et marins.

Nous devons donc intensifier nos efforts pour renforcer la résilience de nos citoyens face aux impacts environnementaux et œuvrer en faveur d’une transition environnementale et énergétique juste, progressive et durable.

Le fait que notre continent dispose d’importantes potentialités en matière d’hydrogène vert nous permettra de relever le défi de l’accès universel à l’énergie propre et d’accélérer le rythme de la transformation industrielle du continent si nous intensifions notre coordination et établissions des partenariats pour mobiliser les ressources financières nécessaires à la réalisation d’une révolution énergétique continentale grâce à l’exploitation extensive de l’hydrogène vert.

Je travaillerai avec l’aide et la force d’Allah, et avec votre soutien, tous, pour contribuer efficacement au processus de transformation de l’énorme potentiel de notre continent dans ce domaine en projets de développement concrets qui contribuent de manière significative à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063.

Chères collègues et Mesdames, Messieurs ;

L’unité et la conjonction des efforts sont les seuls facteurs qui nous permettront de faire face à la situation internationale et continentale qui prévaut aujourd’hui. C’est ce qu’exigent nos valeurs communes, notre conscience de l’unité du destin, de l’ampleur des défis auxquels nous sommes confrontés et du caractère sublime du but que nous poursuivons.

L’émergence d’une « Afrique intégrée, prospère, pacifique et dirigée par ses propres fils, qui soit une force dynamique sur la scène internationale » peut sembler difficile en raison des circonstances ponctuelles qui entourent le présent du continent, mais pas pour des peuples unis, dotés d’énormes potentialités, de ressources humaines jeunes et d’une vision prospective ambitieuse comme la nôtre.

Par conséquent, nous devons tous poursuivre le développement institutionnel de notre Union africaine, à partir de laquelle nous prenons en charge notre avenir, nous gérons nos affaires, renforçons notre intégration et notre unité, et réalisons les aspirations légitimes de nos peuples traduites dans l’Agenda 2063.

Tout en appelant à plus d’unité et à redoubler d’efforts pour relever les différents défis auxquels notre continent est confronté, je déclare ouverte cette 37ème session de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine, en souhaitant beaucoup de succès à ses travaux.

Merci et que la paix, la miséricorde et les bénédictions d’Allah soient sur vous”.